Caroline Rennequin
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Quotidien 97
1997/98 - peinture à l'huile sur les pages du journal Libération.

Le support du journal se trouve ici peint, perdant sa fonction narrative datée. Il devient un espace où la matière picturale matérialise la source vive de nature.

Dans cette version abstraite circulent le vent, l’eau, des feuilles et d’autres formes. Ou plutôt leur perception, car ils sont une métaphore des forces de l'imaginaire et de la réflexion en mouvement. L’esprit y fait apparaître des déplacements, des interactions et des figures mystérieuses. C’est l’espace que traverse le mouvement de la pensée de « l’homme nature ».

Le temps du quotidien et sa narration y sont submergés et dominés par le flot d'un mouvement perpétuel.